26 décembre 2019
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Les 26 et 27 décembre 1999, deux tempêtes, qualifiées d'ouragans, dévastent la France du Nord au sud, avec des vents soufflant jusqu'à plus de 170 km par heure dans les terres.
Les vents ont atteint des records et les dégâts ont été considérables sur presque toute la France et une partie de l'Europe.
Par chance le grand noyer situé de l'autre coté du chemin est tombé du bon coté et la maison a été épargnée.
La forêt française, exploitée depuis Colbert, n'a jamais jusqu'alors subi de tels dégâts. Aucune tempête aussi violente n'avait encore été rapporté jusqu'à présent.
Après l'ouragan Lothar qui frappe le nord de la France le 26 décembre, le lendemain une deuxième dépression, l'ouragan Martin, circulant au niveau de la Loire génère également des vents records. Les mesures effectuées à 8 km d'altitude par un ballon sonde de Météo-France ont révélé que le courant jet stream avait alors des vents de près de 530 km/h.
La deuxième tempête n'est pas directement liée à la première mais la suit en s'intégrant dans une famille de dépression. L'ouragan Martin, se déplace aussi à une vitesse proche de 100 km/h. Il traverse la France en entrant par la pointe sud de la Bretagne vers 16 h le lundi 27 décembre. Sa trajectoire suit une ligne : Nantes vers 19 h, Romorantin vers 22 h, Dijon vers 1 h du matin le mardi 28, l'Alsace vers 4 h du matin, la dépression s’évacue vers l’est dans la journée.
Le Périgord est lourdement touché et la ferme de Villars subi des dégâts importants.
Le plus beau et gros noyer près de la maison est à terre. La quasi totalité des autres arbres de ses bois sont aussi couchés à terre.
20 ans après on peut encore en apercevoir les traces malgré le défrichage et la plantation de nouveaux arbres.
18 mai 2019
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A Saint-Pardoux de Mareuil de nouveaux cluzeaux ont été mis à jour mis et sont maintenant accessibles aux visiteurs et aux touristes.
Au moyen âge des hommes avaient creusé de nombreux cluzeaux dans la roche et bâti à coté des maisons près de la source très appréciée par son débit important et constant.
Cette source avait des qualités exceptionnelles. Elle était potable mais possédait aussi des vertus thérapeutiques que seules connaissaient les "metteuses de parts", des femmes qui les connaissaient pour leurs bienfaits.
On y envoyait des malades en espérant la guérison et on y laissait aussi en ex-voto des pièces de monnaie et parfois le linge du malade. On espérait alors guérir de rhumatismes ou de douleurs diverses.
Un bassin de rétention fut aussi créé afin de conserver toute l'année un peu de cette eau potable, une manne à l'époque. A la suite de nombreuses épidémies une loi fut promulguée le 3 février 1851 pour la création de lavoirs propres et pratiques pour éviter de transmettre certaines maladies. ils existent toujours aujourd'hui même si ils ne sont plus utilisés.
L'été les femmes lavaient le linge et les hommes venaient remplir "lo toneu" (les tonneaux) pour conserver de l'eau claire pour les habitants et les animaux des fermes alentours. C'était alors une noria de chariots tirés par des bœufs, des mulets ou pour les plus riches par des chevaux qui se rendaient à la source. L'eau était conservée dans des citernes en pierre de taille qui recueillaient aussi les eaux de pluie.
La citerne de la ferme de Villars est toujours fonctionnelle même si son eau ne sert qu'à arroser le jardin ou rincer les outils.
Les lavoirs furent utilisés jusqu'à la moitié du XXème siècle par les habitants des alentours. L'adduction d'eau courante à tous les villages ne fut réalisée qu'à partir seulement de 1968.
18 mai 2019
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A 3 kilomètres de Mareuil-sur-Belle et à quelques centaines de mètres de la ferme de Villars, on peut découvrir des cluzeaux attestant d’une vie à l’époque troglodytique (visite et parking gratuits ). A proximité également , au « Claud du Roi » ce sont des sarcophages de pierre datant du haut moyen âge qui nous attendent. Ils datent sans doute de l’époque mérovingienne.
Les cluzeaux: Un cluzeau ou cluseau désigne une cavité artificielle taillée dans le rocher par la main de l’homme. Cela s’applique aussi bien à un souterrain-refuge entièrement creusé par l’homme qu’à une grotte naturelle aménagée ou fortifiée. Mais le mot cluzeau s’applique toujours quand l’homme du Moyen-Age est intervenu pour tailler le rocher à des fins de refuges.
Depuis la très haute antiquité, nos ancêtres médiévaux se sont ainsi mis à l’abri des envahisseurs, des agresseurs et des prédateurs animaux en creusant sous leurs habitations ou dans les environs immédiats, dans les falaises le long de la rivière, de véritables forteresses rupestres.(Source : Cluzeaux et Souterrains du Périgord, de Serge Avrilleau, éditions Libro-Liber – Périgueux)
La nécropole mérovingienne du « Claud du Roi ».
Il y a quelques dizaines d’années, dans le bois du "claud du roi" près de Saint-Pardoux, des tombes creusées dans la pierre ont été mis au jour. Ces tombes ou coffres, d'une forme particulière, se sont très vite avérées être des sarcophages.
Ils sont alignés les uns à coté des autres. Nous sommes en présence d'une nécropole datée de l'époque mérovingienne (Vè/VIè siècle). Les squelettes, parfaitement conservés, sont allongés sur le dos. Particularité étonnante, tous les squelettes, adultes et enfants, ne comportent pas la place pour les pieds. Enigme?
D’autres sarcophages ont aussi été mis à jour depuis peu au dessus des cluzeaux juste au dessous du village de Saint-Pardoux de Mareuil.
Published by Jean-Luc
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Périgord - voyage
2 novembre 2018
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C'est le moment des noix fraîches. A venir la recette du cake aux noix.
21 octobre 2018
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Cilquez sur les photos pour les agrandir à l'écran
A quelques dizaines de kilomètres de la ferme de Villars, entre Périgord et Saintonge en Dordogne, la forêt de la Double s'étend sur près de 500 km2. Cette forêt a pour particularité d'être parsemée de centaines d'étangs, dont le plus grand: le grand étang de la Jemaye (équipé en grande base de loisirs), a une superficie de 33 hectares.
Entre les villes de Ribérac, Montpon-Ménestérol et Mussidan on découvre la ville pittoresque d'Echourgnac. Aux alentours de cette petite bourgade sont nichés à l'Ouest l'abbaye cistercienne Notre Dame de bonne Espérance et au Sud le Prieuré Saint Jean-Baptiste.
L'Abbaye et le Prieuré ont comme particularité la production artisanale de fromages, au lait de vache et au lait chèvre.
Les moines trappistes, originaires de l'Abbaye du Port-du-Salut de Mayenne, sont les premiers propriétaires de l'Abbaye. Ils élaborent à Echourgnac du fromage au lait de vache à la liqueur de noix. Après leur départ, c'est la communauté des moniales cisterciennes-trappistines qui s'installe à l'abbaye vers 1920. La production de fromage est relancé.
Plus au sud est créé dans une grande ferme le Prieuré Saint Jean-Baptiste. Ce prieuré a pour vocation d'aider les hommes de faible santé et ou à handicaps à devenir moine en suivant la règle de Saint-Benoît. L'activité principale du Prieuré est l'élevage des chèvres et la production de fromage.
Les fromages au lait de vache à la liqueur de noix de l'Abbaye et les fromages au lait de chèvre du Prieuré sont un véritable régal.
Ne manquez pas de passer par la "Double" lorsque vous traverserez le Périgord vert lors de prochaines vacances. Vous y découvrirez des sites superbes, des spécialités étonnantes (L'Abbaye est aussi productrice d'excellentes pâtes de fruits), une immense base de loisirs nautiques, la vie au grand air au cœur d'une région superbe, celle de mes racines.
29 avril 2016
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Bonjour à toutes et à tous. J'ai été contacté par les anciens propriétaires du château (jusqu'en 1960).
Il semble que quelques erreurs apparaissent dans mon arcticle concernant la période "1939 - 1960". Je vais donc modifer l'article prochainement dès que j'aurai les informations réelles pour cette période par le propriétaire de l'époque.
Je suis très touché par ce contact qui renforce encore mon attachement au pays de mes racines, celui de la ferme de Villars et de ma famille périgourdine.
Jean-Luc
- Cliquez sur les photos pour les agrandir à l'écran -
Le château est situé au sud de la Charente en limite de la Dordogne. Sa situation dominante était déjà occupée au moyen âge par un place forte du duché d'Aquitaine (Guyenne).
Il est situé à quelques kilomètres de la ville de Villebois Lavalette et à 12 km de la ferme de Villars située en Dordogne.
Entre 1300 et 1400 il est à la limite des comtés d'Angoulême et du Périgord et cette zone était souvent contestée par les rois de France et les rois d'Angleterre.
Cette période coïncide avec le début de la guerre de 100 ans. Des activités de fonderie avec le minerai à proximité du site permettaient la fabrication d'armures ce qui en faisait un lieu stratégique.
Le site fait partie des premières places fortifiées dans les années 1500. Pendant la période des guerres de religion les constructions on été en partie détruites.
C'était alors le territoire féodal du Seigneur Joseph des Chastellars. Le château a ensuite été donné comme dot à Jean de Villedon, Seigneur de Perefond et de Laurière à l'occasion de son mariage avec Anne de la Rebuterie, Dame de Mailleberchie.
Les enceintes du château ont été détruites dans les années 1700. Quelques vestiges sont toujours partie intégrante de bâtiments situés au nord du site.
C'est à cette période que la production de Cognac puis de pineau prit son essor dans la région.
Dans les années 1800, un vaste incendie a été la cause de la démolition d'un grande partie du château.
Sa reconstruction a alors été entreprise à la fin des années 1890 par Paul Abadie, architecte controversé du Sacré Cœur de Paris, et du sculpteur Ernest Jordes sous commande de Monsieur Henri Blanc-Fontenille, qui fut par la suite maire de Villebois-Lavalette.
(Sous réserve d'exactitudes bientôt révélées par le propriéraire du château à cette époque)
Dès le début de la seconde guerre mondiale et jusqu'à la fin de l'occupation le château devint une commanderie militaire de l'armée allemande. Après leur départ le château est retrouvé en partie dévasté.
L'ancien propriétaire, exilé au Québec, ne revint jamais au château. Ce dernier servit alors par moment de pavillon de chasse en tombant avec les années à l'état de ruines.
En 2005 les bâtiments agricoles du chateau furent rasés. Il fut ensuite acquit par une communauté bouddhiste qui le remet en état depuis cette date en utilisant des méthodes à l'ancienne et des matériaux de la région. Le château sert de lieu de retraite spirituelle à usage privé et n'est pas ouvert au public.
Sur la photo ci-dessous, au loin, la ville de Villebois Lavalette.
Published by Jean-Luc
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Périgord - voyage
14 décembre 2015
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-Cliquez sur les photos pour les agrandir -
Un hôtel - restaurant périgourdin (* * *) à Brantôme près de la ferme de Villars. Une cuisine raffinée et une salle de restaurant avec de nombreux tableaux superbes en décoration ! Cela interpelle !
Il faut se renseigner et rencontrer le peintre qui se révèle être le "chef" du restaurant !
"Restaurateur et peintre"! Décidément mon pays me réserve toujours de belles surprises à chaque retour vers mes racines.
Je lui laisse la parole:
"Cdingue est mon nom d'artiste".
- "L'énergie c'est la vie et la vie est une aventure dont on ne sort pas vivant... Alors désirons cette vie avec force et faisons envie... Je peins avec des couteaux de cuisine, des fourchettes, des pinceaux aussi (rire). Bref l'énergie est la joie éternelle. Laissons nous aller vers l'imprudence...
La peinture c'est un peu comme un voyage éternel qui nous ferait vivre à jamais pour l'éternité..."
Christophe Dupuy
le site de Cdingue:
Ch.Dupuy va se "frotter" à Paris en exposant ses œuvres du lundi 14 au samedi 26 décembre 2015, galerie Monod 16, rue d'Ouessant 75015 (expo solo).
Vernissage de l'exposition le 17 décembre.
Venez nombreux visiter la galerie et rencontrer Cdingue.
Si vous passez par Brantôme, en Périgord vert, faites une halte dans son hôtel - restaurant: Les jardins de Brantôme ***.
33, rue Pierre de Mareuil 24310 Brantôme
tél: 05.53.05.88.16
adresse à copier dans votre navigateur:
http://www.lesjardinsdebrantome.com/fr/
Prenez votre temps et visitez cette ville magnifique, "la Venise verte du Périgord" sur les bords de la Dronne. Visitez les nombreux commerces, reflets du Périgord", installés dans les grottes aux pieds des falaises, son Abbaye magnifique dont les origines remontent à Charlemagne.
En attendant l'exposition à Paris, retrouvez Cdingue sur internet et youtube.
Published by Jean-Luc
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Périgord - voyage
27 octobre 2015
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Après fai coneissença, ca sira un sei d’einousilhage au coei dou fioc em fi d’après-mièjour à Villars e sa legenda.
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28 août 2015
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Dans le Sud de la Charente, à la limite du Périgord vert, près de la ferme de Villars, le château de Villebois- Lavalette se dresse sur les hauteurs de la ville dont il porte le nom.
Ce château , grande place forte depuis l'époque gallo-romaine, a subit de nombreux assauts dès le 11ème siècle. Il a été au cœur de la guerre de cent ans, des guerres de religion, a subit un incendie au 19ème siècle...
Pendant toutes ces périodes il connut ainsi de nombreuses modifications depuis l'antique château féodal du XIème siècle dont il ne reste que la chapelle, puis les premières murailles à sept tours. Les nombreux sièges militaires de la guerre de cent ans sont en partie la cause des destructions. Mais il a été aussi l'objet de constructions nouvelles et diverses jusqu'au 19ème siècle par ses différents propriétaires.
Il fut la propriété par moment des anglais puis des français de nombreuses fois. Le Roi Louis XIII et Anne d'Autriche y firent même un séjour en 1615 à l'invitation du Duc d'Epernon. Le Duc de Navailles y fit quant à lui retraite vers 1660 après son éloignement de la cour de Louis XIV.
Les propriétaires actuels continuent d'organiser chaque année des chantiers avec des bénévoles de toute l'Europe afin de redonner au château sa splendeur du XIIIème siècle. Ce magnifique château révèle de nombreuses richesses architecturales que je vous engage à venir découvrir lors d'une visite (il est ouvert au public avec visites guidées) si vous passez par Villebois Lavalette.
Published by Jean-Luc
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2 juin 2015
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Le château a été construit par Charles d'Aydie en 1550 sur les hauteurs faisant face à la ville de Bergerac dans la vallée de la Dordogne.
Le château a ensuite connu plusieurs propriétaires: Louis de Bouchard d'Aubeterre, Hugenot, en 1607 puis Pierre Barraud en 1666, François Hilaires de Bacalan en 1777, pour être acheté enfin en 1960 par "la cave coopérative de Monbazillac".
Le château de Monbazillac devient un musée et est classé Monument historique en 1941.
La coopérative commercialise le vin issu des 25 hectares d'un vignoble réputé. Le vin blanc liquoreux de Monbazillac est mondialement connu.
Ce vin accompagne très agréablement, comme le Bordeaux Sauternes, un foie gras mi-cuit. On le retrouve sur de nombreuses tables de restaurants ou de particuliers lors des fêtes de fin d'année. Son prix de vente est tout à fait abordable.
A l'entrée du château, un bâtiment d'accueil vous présente tous les vins produits dans les vignobles alentours et on peut acheter directement sur place quelques bouteilles parmi toutes celles proposées.
Si vous visitez la Dordogne c'est une halte incontournable. La visite du château est ouverte au public.
Il est très facile à trouver car visible depuis la route entre la ville de Bergerac et celle de Villeneuve-sur-Lot.
PS: D'autres photos sur ma page facebook
Published by Jean-Luc
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