1 juillet 2017
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Le Mirage III a été étudié dès la fin 1955 et construit dans le cadre d’un programme d’intercepteurs légers défini par l’armée de l’Air française. C'est un chasseur-bombardier monoréacteur qui associe une voilure delta à un fuselage dessiné suivant la "loi des aires" qui lui donne une "taille de guêpe".
Le 9 mai 1957, le secrétariat d’Etat aux Forces armées Air commande 10 avions Mirage III A, d’avant-série. L’armée de l’Air ne disposant pas des ressources financières pour programmer un avion pour chacune de ses missions, le Mirage sera donc fabriqué en série, monovalent sur le plan industriel et polyvalent sur le plan militaire.
Le 12 mai 1958, à Melun-Villaroche, le Mirage III A 01 "Honoré" effectue son premier vol piloté par Roland Glavany. L’Etat passe alors une commande pour 100 Mirage III, il en recevra 95, les 5 autres étant gardés par Dassault pour des essais et modifications pour les séries à venir.
La vitesse de Mach 2, véritable performance à la fin des années 50, est atteinte, pour la première fois en Europe occidentale, par Roland Glavany sur le Mirage III A 01.
À l'exception de quelques équipements ou accessoires secondaires, l'avion est un produit national.
Les Français sont désormais, non seulement capables de produire des cellules ultramodernes, mais encore de fournir des réacteurs de classe internationale, et toutes les variétés d'armement ou de matériels électroniques.
Le réacteur Atar 9 est fourni par la SNECMA tandis que la SEPR procure le moteur-fusée SEPR 841 d’appoint, utilisable pour les missions d’interception. De nombreuses firmes fournissent les autres équipements: CSF (radar d’interception), Messier (trains d’atterrissage), Intertechnique, SAMM, SFIM, Sauvion...
(Sources Dassault Aviation - Photos personnelles)
Les concurrents:
Manque le Trident.
Jean-Luc